infinity

Publié le par June Prune

J'ai atteint un de mes premiers objectifs de boulot hier soir, je suis hyper fière de moi. Ce n'est vraiment qu'une petite partie de tout ce que je me suis fixé, mais quand même. Je suis d'autant plus motivée pour continuer.
Et en plus j'ai trouvé des vidéos magnifiques qui montrent un truc d'une simplicité déconcertante, mais d'une difficulté incroyable à expliquer, dessiner, faire dessiner : la section d'un solide par un plan. Même parallèle à la base, à une face, à une arête ou à tout ce qu'on veut de pratique, le plan. C'était impossible. Et pourtant là, un fond gris foncé, un solide en polystyrène blanc prédécoupé, du vert, du rouge et du noir, et le tour est joué.
Enfin bon, il faut voir comment des élèves réagiront, ça ne fonctionnera que pour certains, et il faudra trouver/garder d'autres approches pour les autres, mais c'est déjà ça.
Et puis ça ne résout pas le problème éternel insoluble d'expliquer la notion de plan (l'infini, tout ça, c'est jamais gagné). Si jamais un jour des profs de math lisaient ce blog, j'entends déjà leurs commentaires supérieurs du genre "ben il suffit de...", "moi ça se passe très bien quand je l'explique " (traduction : environ 2 élèves ont donné l'impression d'avoir compris en répondant à une ou deux questions à chaud), "ben je vois pas le problème, ya rien de plus simple qu'un plan", "j'ai trouvé une super activité sur les plans, c'est génial, ça résout tous les problèmes qu'ils peuvent avoir, je donne plus que ça" (et ça rebouche la couche d'ozone, ça soigne la malnutrition et ça libère les prisonniers d'opinion, en un recto-verso à trous)...

Je lis un magazine de filles de temps en temps, ces innombrables articles dont l'unique conclusion est toujours : souriez, soyez vous-même, en un peu plus ouverte, et vous serez heureuse. C'est pas faux. Mais monotone. Je lis quand même, dans le TGV, c'est devenu une tradition, me demandez pas pourquoi.
Et là, j'ai découvert un magazine féminin féministe tellement bien que je n'y crois toujours pas. Ca s'appelle Causette, sous-titre : "Plus féminine du cerveau que du capiton". C'est moi qui dis que c'est féministe. Je suis pas sûre que c'est comme ça qu'ils se définissent chez Causette, ils veulent pas faire peur. Moi, je trouve ça féministe et je le dis, voila. Et ça me plaît.


And I’d probably be happy.
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